Des arrivées non souhaités [pv]

Le directeur avait apprit que la guerre était finit, il savait qu’il serait bientôt envahit pas des nouveaux. Oui c’était ça ils allaient être envahis, ils étaient bien ici tout seule, bon c’est vrai que l’école avait été créer pour des gens de divers horizons, mais bon pour lui ce n’était pas une raison, il savait que des gens arriveraient aujourd’hui, il avait repérer quelques vaisseaux, ce dirigeant ici, la nuit dernière à l’observatoire, un de ceux-ci devait arriver maintenant. Avant l’arrivé de l’inconnu, il avait posé partout son règlement voulant être sure qu’on ne ferait pas de mal à sa précieuse école qu’il avait créer avec beaucoup d’attention. En attendant, il était là dans le hall, et s’engueulait avec lui-même.

F : - Il est en retard.
G : - T’inquiète, il va arriver, détends-toi
F : je ne suis pas tendue, je n’ai pas envie qu’on me saccage les lieux, je suis sûre que celui qui va arriver en plus est un crétin.
G : - Mais non, d’après la direction du vaisseau, je pense qu’il vient d’un système qui n’est pas trop loin de chez nous, c’est peut-être un Argaute, je les aime bien ceux-là, ils sont mignons.
F : - Ah non ces être symbiotiques berk, quel horreur, il vaut mieux qu’on parte, sinon il est capable de vouloir symbioser avec nous, et toi trop gentil tu lui dirais oui.

Frédérique se retourna pour partir, mais Gaston resta, et les voilà en train de s’engueuler au milieu du hall pour accueillir ou ne pas accueillir le nouveau venu.

Ryu se trouvait toujours dans le fameux vaisseau avec son otage qui l'emmenait loin de cette foutue guerre. Mais où allaient ils atterrir ? La guerre avait sûrement tout détruire comme elle avait détruit son monde. Sa planète était toujours là, mais son monde avait été anéanti. Cela faisait maintenant un temps interminable qu'ils étaient la dedans et le jeune dragonien était malade. Il était claustrophobe et ne pouvait plus supporter d'être enfermé. Il hurlait sur le conducteur pour se poser, il faisait ses griffes sur les parois, heureusement épaisses, du vaisseau, il donnait des coups de queue sur le sol. Il en avait ras le bol. Alors que le chauffeur craignait que le vaisseau craque sous les assauts de son passagé déchainé, ils arrivèrent enfin en vue d'une planète. Une planète étrange mais habitée et intacte. Il se posa et à peine la porte ouverte Ryu se jetta dehors pour respirer et se calmer.

Ryu, redevenu calme, n'avait plus rien du monstre déchainé que l'humain avait vu se défouler sur le vaisseau qui n'avait rien demandé. Il regarda autour de lui. C'était une planète bulle. La vie se faisait à l'intérieur de la planète. Mais elle semblait très agréable et de toute façon il n'avait plus le choix. Tout mais plus de vaisseaux. Se décidant à bouger, le dragonien marcha vers la ville. A son passage, les gens se retournaient sur lui. Normal, ils n'avaient encore jamais vu une créature recouverte d'écailles turquoises avec de longc cheveux saphirs et une queue dans les reins. Surtout que la créature en question n'était vêtu en tout et pour tout que d'un simple paigne autour des reins. Mais bon, quand on vit en forêt et qu'on passe son temps à courir c'est plus pratique.

Ryu se renseigna sur la planète et la guerre et apprit que celle ci avait prit fin. Il n'y croyait pas et on lui conseilla d'aller à l'école. On lui dit qu'il aurait toutes les explications là bas. Ne sachant que faire d'autre, il marcha vers le bâtiment désigné, sa longue queue fouettant l'air derrière lui. La brise dans ses cheveux lui fit beaucoup de bien après tout ce temps enfermé. Il arriva à l'entrée de l'école et découvrit un homme à deux têtes. Mais les deux têtes en question se disputaient. Le dragonien ne dit rien et leur tourna le dos pour regarder le paysage. Il se sentait étrange. Il n'était pas chez lui et il était seul. Oui c'était ça. Il se sentait seul. Pourtant, il ne pleura pas. Les dragoniens n'avaient pas le droit de pleurer, question de principe. Et c'est un peu sans réfléchir qu'il parla, attirant l'attention de l'homme à deux têtes.

- Pourquoi ? Pourquoi cette guerre inutile ? Elle n'a apporter que souffrance et destruction...

Le directeur s’engueulait avec lui-même depuis un bon moment maintenant, ce qui prouvait que l’arrivant était en retard. Frédérique ne supportait pas ces gens qui osaient être en retard, non seulement ils n’étaient pas les bienvenus mais en plus, ils arrivaient en retard. C’était une honte. Depuis le temps qu’il s’engueulait, il n’avait même pas remarquer l’arrivée de la personne attendue. C’est le son de sa voix et sa question qui interromput le monologue de nos deux têtes.

F : - Question idiote
G : - Enfin Frédérique soit polit, il est arrivé d’un long voyage, tu pourrais être aimable, il doit être fatigué et il est normal qu’il pose de telle question vu son âge.
F : - cela reste une question idiote.
G : - c’est parce que tu ne connais pas la réponse surtout.

Gaston s’approcha du jeune garçon, même si Frédérique essayait de ne pas laisser faire. Le directeur posa doucement sa main sur l’épaule de l’enfant.

G : - Je ne te donnerai pas de réponse à cette question, j’espère que dans cette école tu réussiras à trouver un peu de réponses à cela.
F : - Ne soit pas si gnagnangnan, bientôt on jouera du violon. Tu devrais plutôt le prévenir qu’ici il y a des règles et la première est de ne pas arriver en retard.
G : - Enfin, il a fait un long voyage, nous sommes les directeurs de cette école au fait.
F : - Oui oui et en tant que directeur nous ne sommes pas du tout content de t’accueillir.
G : - Excuse Frédérique, il n’est pas d’humeur aujourd’hui, tu es notre première arrivée et cela l’inquiète un peu.

Frédérique regarda ailleurs, il était vexée, il n’avait vraiment pas envie d’être aimable avec ce nouveau venue qui allait envahir son espace vitale, c'est-à-dire son école.

Les longues oreilles de Ryu frémirent quand il entendit l'homme à deux têtes réagir à sa question. Il avait enfin fini de se disputer avec lui même finalement. Il l'entendit se moquer de sa question alors que l'autre répondait que pour son âge il était normal qu'il pose la question. Et avant même qu'il approche pour lui parler, le dragonien répliqua.

- Je crois que, peu importe l'âge, tout le monde doit se poser cette question. Même vous, j'en suis sûr.

Après cela, Ryu laissa l'homme... enfin les hommes l'approcher. Il se retourna pour leur faire face et les dévisagea un moment. Cela devait pas être pratique d'avoir deux têtes. Bon d'accord on s'ennuyait jamais mais qu'est ce qu'on devait se battre. Il n'en dit rien et écouta les paroles qui lui étaient déstinées et même celles qui ne l'étaient pas. Donc, s'il comprenait bien le gentil c'était gaston et le méchant c'était frédérique, chose importante à retenir. Il les écouta débattre une nouvelle fois sur leur avis divergent et cru qu'ils allaient repartir dans une nouvelle dispute. Il se décida enfin à intervenir.

- Vous parlez de retard mais même moi je ne savais pas que j'allais atterrir ici alors on ne peut pas parler de retard. Si vous n'êtes pas capable d'accepter les gens ici vous n'avez qu'à pas être directeur, sans vouloir vous vexer monsieur gaston. Et ce n'est pas parce que vous êtes le directeur que vous pouvez dicter sa conduite à un dragonien. Nous sommes des êtres libres. Votre règlement je le suivrais si vous le voulez vraiment, mais si cette école est sencé apporter des réponse vous vous devriez apprendre à être sociable.

Ryu se tut à nouveau et sa queue de dragon tappa violement le sol. Ce n'était pas un signe d'agressivité mais simplement un acte d'exaspération. Il était énervé et son voyage ne l'avait pas aidé à être calme pour son arrivé. La vie en forêt avait fait de lui un claustrophobe dans l'extrème. Il ne supportait pas d'être enfermé c'était au dessus de ses forces.

- Sinon, je fais quoi maintenant ? Je suis, je crois, le seul de ma planète à avoir survécu.

Frédérique était toujours vexé et avait décide de se taire, mais il espérait que Gaston n’oublierait pas les règles. Gaston savait que le jeune garçon devant lui était un dragonien, il avait appris dans ses livres et avait tout de suite reconnu cette race, il était vraiment beau, c’était dommage qu’il soit le dernier. Il se demandait comment le mettre à l’aise, et surtout l’aider, il ne fut pas surpris de savoir qu’il était sûrement le dernier de sa race, beaucoup serait comme lui. Cela ne serait vraiment pas facile.

Gaston : -Bon en tant que directeur de cette école, je suis heureux de te recevoir, tu es le premier à arriver et en effet tu n’es pas en retard, mais Frédérique avait calculé ton arrivé en te voyant dans le ciel hier soir, ce qu’il avait oublié, c’est que tu n’atterrirais pas forcément ici. Sinon pour le règlement, tu le trouveras afficher partout dans l’école. Au fait, tu te prénommes comment ?

Frédérique boudait toujours, mais bon son frère n’avait pas oublié son règlement, il était normal qu’il y tienne, aussi, cette école était l’œuvre d’une vie. Il y avait mis tout son cœur pour aider les rescapés de cette guerre.

Ryu écouta la réponse de l'homme et ferma les yeux. Il se détendit et sa queue se fit plus relaxe. Il respira profondément pour reprendre son calme et ne pas tout casser comme il avait faillit le faire dans le vaisseau. Il trouverait donc le règlement de l'école partout dans celle ci. Génial, il supportait déjà pas d'être enfermé alors comme il supporterait de rester dans une école. Quoiqu'il n'avait pas trop le choix. C'était ça ou repartir en vaisseau et il n'en avait aucune envie. Il regarda une nouvelle les deux têtes et se redressa, totalement détendu maintenant.

- Merci de m'accueillir. Je ne sais pas si je supporterais de rester dans ce bâtiment mais j'essayerais. Je ne supporte pas d'être enfermé, ayant passé toute ma vie dans une forêt immense. Mais bon, je ne m'en prendrais pas à vos murs. Une fois que je ne supporterais plus l'enfermement, je sortirais.

Ryu avait dit cela en regardant Frédérique. C'était surtout à lui que s'adressait cette phrase. Il ne dit rien de plus et regarda autour de lui. C'est endroit serait son nouveau chez lui. Avisant une affiche, qui devait être le règlement, il s'approcha de celle ci et la lu. Les règles étaient basiques et le dragonien si conformerait comme il l'avait promis. Il revint près du directeur, se demandant toujours quoi faire. Mais son voyage et son état maladif l'avait épuisé. Il voulait dormir.

- Il n'y a pas un endroit où le pourrait me reposer ? Je suis épuisé et mon voyage ne m'a pas mis en condition. J'ai besoin de dormir.

Ils écoutaient le jeune-homme, attendant son nom, mais l ne vint par conter, il se plaint de devoir être enfermé dans l’école. C’est là que Frédérique eut un splendide sourire.

F :- Ah ! On voit que tu ne sais pas qui je suis, je sui génial à ce niveau la, je te réserve une surprise, je suis sûre que ta chambre te plaira.

Frédérique ne faisait plus la tête et Gaston souriait, il savait que Frédérique adorait parler de ce qu’il avait créé.

F : - Tu vas voir c’est facile, je vais t’emmener à ta chambre, et je te montrerais, il suffit de rentrer les données de toi dans l’entrée de ta chambre, et quand la porte s’ouvrira tu auras une splendide surprise.
G : - Oui, d’ailleurs c’est aussi pour ça que je te demandais ton identité, car je sais déjà que tu es un draconien, il est facile de vous reconnaître.
F : - Bon bon, ne nous étendons pas sur le sujet, je veux qu’il voit que je suis génial tout de suite.
G : Oui suis nous, nous allons t’amener à ta chambre et te montrer une belle surprise

(Non non Frédérique n’est absolument pas imbu de sa personne) Le directeur avait l’air tout à coup de très bonne humeur, il commença à partir dans les couloirs en vérifiant bien que le garçon le suivait, il allait même d’un pas rapide pressé de lui montrer son génie. Il faut dire que la surprise serait de taille, réussir à faire que chaque chambre du lycée soit l’habitat conforme de chacun. Et il savait que le draconien dormait en forêt donc c’était exactement comme ça que sa chambre serait avec les mêmes sensations bruits, odeurs, touchés, la vue. Pour le goût, le directeur s’était débrouillé pour qu’à la cafeteria tout soit bien comme sur toutes les planètes des nouveaux venus. Le directeur avait l’air vraiment de bonne-humeur (on devrait en profiter, car je pense que ça sera rare, F : - on t’a pas demandé de penser toi), il faut dire qu’il allait montrer son génie à ce gamin qui n’était d’ailleurs toujours pas le bienvenue.

En parlant d'un endroit pour dormir, Ryu fut surpris de voir Frédérique arrêter de bouder et être même très fier de lui. Apparemment, il était fier de son travail avec les chambres. Le jeune dragonien avait hâte de comprendre pourquoi. Il les suivit donc. De toute façon, il était fatigué et il voulait dormir. Et si la chambre ne lui plaisait pas, il irait dormir dans un arbre à l'extérieur. Il cacha un baillement derrière sa main et continua de marcher derrière le directeur. Il se rappella alors qu'il ne lui avait pas donner son nom.

- J'y pense, je m'appelle Ryu Akaryu.

Après avoir dit son nom, poursuivit son chemin tout en essayant de rester concentré sur son environnement. Il regardait autour de lui afin de reconnaître son chemin. Il ne voulait pas se perdre et devenir fou à cause de sa claustrophobie. Il avait promis de ne pas s'en prendre aux murs et il s'y tiendrait. Mais faudra pas lui en vouloir si son mal d'être enfermé devient trop fort et qu'il trouve pas la sortie. Mais il se contrôlerait au maximum, jusqu'à la limite quoi. Et pour le moment, la fatigue prenait le pas sur son mal être, donc cela allait.

- On arrive bientôt, j'en peux plus moi.

[=> les chambres pour élèves]